De Kouassi Alban Cédric à Kikito
Kikito, de son vrai nom Kouassi Alban Cédric, est un jeune artiste rappeur originaire d’Agboville en Côte d’Ivoire. Il commence son aventure musicale en 2020, alors qu’il était encore en classe de 3e. Très vite, son univers musical et son flow particulier attirent l’attention des jeunes mélomanes de sa région.
Dans une interview accordée à Agboville Media, il confie que le nom « Kikito » lui serait tout simplement « tombé du ciel ». Ce nom n’a pas de signification spécifique selon lui, mais il le considère comme un véritable appel du destin.
Un rap inspiré du ciel… et de Didi B
À la question de savoir pourquoi il a choisi le rap plutôt qu’un autre style musical, Kikito répond de façon instinctive : « Je ne sais pas, c’est un flow qui vient du ciel ». Une manière de dire que le rap est une vocation naturelle pour lui, une vibration qu’il n’explique pas, mais qu’il ressent profondément.
Il cite le célèbre groupe Kiff No Beat comme une de ses principales inspirations. Ces derniers ont marqué toute une génération de jeunes ivoiriens, et Kikito n’y a pas échappé.
Decouvrez la biographie de To’One, rtiste Rappeur venue également d’Agboville.
De groupe à solo : l’émancipation d’un artiste
Kikito a d’abord fait ses débuts dans un groupe, mais très vite, il choisit de poursuivre sa carrière en solo. Ce choix lui permet de mieux affirmer son style et son identité artistique.
Lors de son passage dans l’émission Show Buzz de Mulukuku DJ, il a impressionné les spectateurs avec son charisme et ses performances live, confirmant son talent et son potentiel.
Une vision claire et une ambition assumée
Dans cette même interview accorder à Agboville Media, Kikito affirme que pour lui, le rappeur le plus fort actuellement, c’est Didib, mais à Agboville, le plus influent selon lui, c’est… Kikito lui-même. Une déclaration audacieuse, qui témoigne de sa confiance et de sa détermination à s’imposer dans l’industrie musicale ivoirienne.
Il reconnait toutefois que la production musicale reste un défi, notamment en ce qui concerne les moyens et l’encadrement artistique. Malgré cela, il se projette avec ambition : « Dans cinq ans, je me vois à un niveau très puissant ».
Message aux jeunes : travail et persévérance
En dehors de la musique, Kikito poursuit aussi son parcours académique. Il a étudié jusqu’en 2e année de RHCOM (Ressources Humaines et Communication). Cela montre qu’il mise aussi sur l’éducation pour réussir, une dualité inspirante pour les jeunes.
À ceux qui veulent se lancer dans la musique, il donne un conseil simple mais profond :
« Ce game n’est pas facile. Il faut bosser dur. »
